L'Hiver, temps d'introspection
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L’hiver arrive comme un souffle dernier, celui d’une année 9 qui referme doucement un cycle entier.
C’est une saison charnière, un passage sacré où la vie se fait plus lente, plus silencieuse, presque suspendue. Dans le froid et l’obscurité apparentes, quelque chose se dénoue, se termine, s’allège. L’hiver ne nous demande pas d’avancer, mais de nous arrêter. Il nous invite à regarder derrière nous, non pour s’y attacher, mais pour comprendre ce que nous devons laisser là, à l’orée de ce cycle qui s’achève.

Une année 9 est une année de clôture et de libération.
Elle nous conduit naturellement vers ce mouvement intérieur de l’hiver : se dépouiller, se délester, relâcher ce qui ne peut plus suivre. Comme les arbres qui se débarrassent de leurs dernières feuilles, nous sommes invités à laisser tomber les croyances, les schémas, les attentes et les principes auxquels nous restions encore accrochés.
Non par renoncement, mais par maturité.
Parce que ce qui s’achève ouvre l’espace à ce qui pourra naître ensuite.
L’hiver nous offre ce temps unique où tout ralentit.
Ce n’est pas une inertie, mais un recentrage.
Un repli sacré.
La nature nous montre que l’essentiel se passe sous la surface : les racines se renforcent, l’énergie descend, la vie se prépare dans l’invisible.
Nous sommes, nous aussi, appelés à cette descente intérieure. À écouter ce qui murmure encore en nous, à sentir les zones qui réclament repos, à reconnaître les histoires qui doivent être déposées avant d’entrer dans un nouveau cycle.
L’introspection hivernale est un passage obligé de la transformation.
Elle nous offre la clarté pour comprendre ce que cette année 9 nous a appris, ce qu’elle a guéri, et ce qu’elle a mis en lumière. Cette saison nous demande de ne plus forcer, de ne plus pousser, de ne plus chercher à produire.
Elle nous invite au contraire à intégrer.
À respirer.
À nous accorder la permission d’être.
Car au cœur de cette pause apparente, une renaissance se prépare.
L’hiver n’est pas la fin : il est l’ultime purification avant l’aube, le moment de se tenir à l’intérieur de soi, dans cette zone calme où l’on se recentre, où l’on se réaccorde, où l’on devient capable de percevoir les germes du cycle à venir.
Dans ce silence, quelque chose se réaligne.
Quelque chose se ferme et quelque chose s’ouvre.
L’hiver et l’année 9 se rejoignent pour nous accompagner dans le même mouvement : tourner une page profonde, et se préparer à une année 1 où tout pourra recommencer, mais autrement, avec plus de justesse et de vérité intérieure.
Amalia ❤️





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